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05.03.2016

Le printemps des poètes (Un blog revisité)

 

L’affiche est belle, j’allais dire comme d’habitude… Le site printemps des poètes est passionnant, comme toujours et il y aura encore cette année de belles manifestations autour de ce rendez-vous que j’affectionne. Le thème de l’édition 2016 est « LE GRAND VINGTIÈME d'Apollinaire à Bonnefoy, cent ans de poésie »
 

 

Printemps des poètes-affiche 2016.jpg
Photo de l'affiche : Photo Robert Doisneau, La Foire du Trône, 1955
Citation G. Apollinaire, in Poèmes à Lou, (c) Gallimard, 1947. 
Création graphique : Duo Fluo

 

 

"Cela ne fait pas de doute : on peut affirmer aujourd'hui, avec le recul nécessaire, que le XXe siècle fut pour notre pays et la Francophonie un siècle de poésie majeure. Après la déflagration dadaïste et surréaliste, qui a permis une invention formelle sans précédent et refondé l'enjeu existentiel et subversif de la poésie, jamais peut-être un temps n'a produit autant d'œuvres considérables par leur portée et leur singularité : Claudel, Apollinaire, Supervielle, Cendrars, Saint John Perse, Éluard, Breton, Aragon, Michaux, Ponge, Prévert, Queneau, Tardieu, Senghor, Char, Guillevic, Césaire, Bonnefoy, Jaccottet mais aussi Jacob, Marie Noël, Jouve, Reverdy, Desnos, Follain, Malrieu, Angèle Vannier, Cadou, Vian, Andrée Chedid par exemple...et tant d'autres à la voix plus discrète mais au timbre rare. Lisons et relisons : nous vous invitons à une pêche miraculeuse ! "
Extrait de l’éditorial Jean-Pierre Siméon, directeur artistique du Printemps des Poètes

 

La poésie a une place particulière sur ce blogue. En  cette année et ce mois de son dixième anniversaire,  je vous propose d’en  revoir quelques publications : Saisir et Le cœur navigant d'Andrée Chedid,  le Credo de Jean-Pierre Siméon, la Prière d'Aimé Césaire, le Village d'André Verdet…pour n’en citer que quelques uns.

 

19.02.2016

Pas de muguet pour Picasa



picasa,photo,google

C’était mes débuts en photo numérique et j’en avais des choses à découvrir ! A l’époque, un collègue de travail m’avait signalé l’existence d’un logiciel gratuit nommé Picasa (1) .






Aussitôt adopté ; je trouvais là un outil  facile d’emploi et qui  se proposa, à peine installé de  me faire le grand ménage sur mon ordinateur ! En me (re) trouvant par exemple des photos dans  les coins les plus cachés de mon système informatique. 

Ce Picasa s’avéra  vite à la fois indispensable et ludique à utiliser  et je le  conseillais à mon tour  même si je voyais bien le sourire en coin des  puristes du monde de la photo. 
Puis le petit Picasa fut racheté par le géant Google (en 2004)  mais sans grands bouleversements si ce n’est de nouvelles versions l’améliorant et le rendant encore plus attrayant comme le "Picasa Web album". En voici un exemple inséré en mode diaporama sur ce blogue dans une Note du 27 juillet 2013:

 



Picasa eut  même plus tard  les honneurs d’un dossier du magazine Chasseur d’Images (en 2012, n° 342) ; les purs et durs rigolèrent peut-être toujours en coin mais moins…
Tout allait donc  bien dans le meilleur des mondes pixellisés jusqu’à ce vendredi 12 février 2016  où  un responsable de Google annonçait  par voie de blogue (et en anglais)  qu’il mettait  à la retraite d’office le bon Picasa ! Le but pour Google est bien sûr de développer son nouveau service Google Photos pour lequel je n’ai à ce jour aucun à priori pour la simple raison que je ne le connais pas.
C’est aussi  (même si non avoué)  de faire de son nouveau bébé un vrai concurrent de Flickr(2) . Là ce n’est pas gagné quant on connait les mésaventures de Google + qui n’a jamais vraiment réussi à faire de l’ombre à Facebook ! Il semblerait également que le nouveau service soit beaucoup plus orienté mobile-friendly  (adaptée aux mobiles)  ce qui est certainement très  "tendance"  mais pas non plus forcément une bonne nouvelle pour celles et ceux qui continuent à préférer voir (et gérer) leurs photos sur un écran d’ordinateur… 
Mais revenons à nos photos (et à nos albums). Que faire me direz-vous si comme moi vous utilisiez les services de Picasa  et que vous avez de nombreux albums, partagés ou pas ? Pas de panique, nos albums ne vont pas disparaître et "l’extinction" de l’application sera progressive.  Il sera toujours possible d’utiliser le Picasa téléchargé sur votre ordinateur  mais à partir du 15 mars,  Google cessera son support d’application et nous ne  pourront plus bénéficier de mises à jour.  Et nous aurons jusqu’au 1er mai pour décider de migrer (ou pas  et alors de récupérer nos contenus) vers le nouveau Google Photos sur lequel d’ailleurs apparaissent déjà…nos albums !

 

(1) Picasa est un logiciel de gestion d'images, et se décline aussi en une application de visualisation et d'organisation sur le Web de photographies du même nom.
(2) Flickr, de l'anglais to flick through, feuilleter, est un site web de partage de photographies et de vidéos gratuit.(Source Wikipédia)

 

28.01.2016

Chère Ondine (Un blogue revisité)


Comment et de façon un peu originale, fêter les dix ans de ce blogue toute cette année 2016 ?
Parmi quelques idées, l’une est de reprendre certains textes avec des photos, elles récentes. Où peut-être l’inverse, nous verrons bien…
Mais je l’ai toujours dit et écrit, un blogue c’est avant tout des partages et ces derniers se font notamment par les commentaires, publics et parfois privés. C’est souvent ainsi que sont nées pour moi des amitiés.
Je vais donc étendre mon idée non seulement à mes écrits mais également à ceux déposés suite aux miens.
Ce que je souhaite, c’est que cela se fasse naturellement, sans plan pré établi et sans contrainte particulière pour ce blogue revisité.


 

Plage des Ondes en hiver-PhotosLP Fallot.jpg
La plage des Ondes en hiver, photographie Louis-Paul Fallot, janvier 2016



C'est à cet endroit, que chaque année, en novembre, le Marathon Nice-Cannes décide de me faire payer la beauté du paysage. C'est après 30 kilomètres de course que cette plage apparaît et dresse devant les coureurs le virtuel, et pourtant réellement ressenti, "mur" bien connu des marathoniens (scotchés sur place au plus bas des forces physiques et mentales). Malicieuse plage qui nous ralentit pour mieux être admirée. Si elle savait qu'à ce moment-là nos sens, même les plus voluptueux sont plus dans le vague que dans les siennes, elle ne se donnerait pas tant de peine.
Tout se paye certes, mais, un peu cher parfois, chère Ondine.

Un commentaire de Claudio sur la Note La plage des Ondes, mars 2012


Lien:  Singulier Pluriel
, "le blog de Claudio Orlando et de la Joie sérieuse"